4Hoog

Une fantaisie sans paroles pour les tout-petits

Wanikan fut créé par le d-Buutplatform de 4Hoog/4Haut. Le metteur en scène, Jelle Marteel, opte logiquement pour le dépouillement et la tranquillité. Les acteurs passionnent par une danse évoquant la rencontre et le départ. Les images s’enchaînent de manière poétique et avec humour. De la pure simplicité alternée avec le bon rythme du slapstick et la lenteur d’une danse abstraite.

Au début il n’y a rien.
Juste un peu de bric-à-brac.
Du néant découle quelque chose.
Tout naît. 
Tout est né.
Un garçon. 
Une fille.
Qui l’emmène dans un rêve.
Un rêve plein de chandailles. 
Où ils adorèrent se cacher. 
Ensemble.

“Enfants et adultes sont accrochés pendant 40 minutes. Une pièce merveilleuse, riche en sens, tant dans les images que dans les mouvements”.

Tuur Devens, Theatermaggezien

CREDITS

Concept et mise en scène: Jelle Marteel
Interprètes: Simon D’huyvetter ou Ezra Fieremans et Julie Kurris ou Anjana Dierckx
Coach: Frans Van der Aa
Photos: Els Deventer

Jelle Marteel à propos de Quoipaspeut

 L’idée originelle était “réalité versus rêve”. Une enquête sur ce qui se passe quand l’univers onirique s’incruste dans la réalité. Cette idée a évolué vers la création d’un monde abstrait avec des objets surréalistes. On ne distinguait plus le rêve de la réalité.

On s’est inspiré des oeuvres d’art d’Erwin Wurm et des films de Michel Gondry. On n’a pas essayé d’en faire une histoire cohérente mais plutôt de créer une succession d’images sans paroles, et chaque image raconte une histoire qui peut toucher le public. Des objets familiers interagissent avec des personnages. Mais tout est suggestion. Non explicité. Non défini. Tout est susceptible d’interprétation et d’imagination. 

Le fil rouge se résume à “rencontre” et “départ”. Entre personnages et entre personnages et objets. J’aspire à un jeu vulnérable avec de l’humour qui émeut et surtout: une envie de simplicité. Une simplicité qui n’est pas insensée mais très riche et intense.